En 2008, Henry Hoppe était membre d'une ONG d'aide humanitaire depuis 10 ans, et a claqué la porte. « J’ai découvert que l’ambition cachée de cette ONG était de se faire de l’argent à la fois sur le dos de ceux qui donnaient et sur le dos de ceux à qui on devait donner. » Pour lui, il était inconcevable qu'une ONG d'aide humanitaire puisse avoir des valeurs liées à l'argent. « J’ai réalisé que je travaillais pour ce qui s’appelle une ONG business. » Il a donc décidé de fonder sa propre ONG pour s'assurer de répondre aux besoins des gens en respectant les valeurs qui lui tiennent à cœur.

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« Je ne conçois pas l’engagement humanitaire avec une contrepartie. Pour moi, l’action humanitaire est purement altruiste et ne doit se faire que s’il y a une demande, une sollicitation.

Je m’oppose à «l’humanitaire bonne conscience», à «l’humanitaire business», à «l’humanitaire je sais tout», à «l’humanitaire je vais t’aider», à «l’humanitaire je vais te sauver». Je m’oppose à l’humanitaire qui s’impose et qui impose.

La liberté et la dignité ne se négocient pas, ne se marchandent pas. Le respect des populations ne se morcèle pas et ne s’argumente pas. »

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À sa formation, l'ONG se nommait « Pléiades Espoirs », puis la fille d'Henry lui a dit qu'il pensait toujours avec son cœur et son fils, lui, trouvait qu'il donnait de l’espoir aux gens. Ils l’ont alors inspiré et il a opté pour Cœur d’Espoirs, espoirs avec un « s » parce qu'il s'appelle Henry Hoppe, comme l'espoir en anglais avec un double « p » pour encore plus d'espoirs à donner. Il a aussi ajouté Canada, pour ce pays qui l’a adopté et dont les valeurs humanistes lui correspondent bien.